mercredi 29 décembre 2010

Chapitre 13 : Retrouvailles (Partie 2)




POV Edward

Ca y est, nous y étions enfin ! Mon père avait dû comprendre que j'étais au bord du malaise car il m'avait accompagné en salle de préparation sans que je le lui demande. Il n'avait pas dit un mot et je l'en remerciais intérieurement. C'était déjà assez dur pour moi de faire ce que j'allais faire, je ne voulais pas en plus avoir à supporter le sermon paternel. Surtout après les révélations que mes parents m'avaient faites la veille au soir. J'avais beau retourner le problème de mille et une façons dans ma tête, je n'avais pas le choix ! Si je ne voulais pas créer de problèmes à Bella, il fallait que j'épouse Tanya. Je pouvais lire dans le regard de Carlisle qu'il pensait sincèrement que j'allais changer d'avis.

Jasper m'attendait déjà à l'intérieur de la petite salle. Lorsque j'y pénétrai, je sentis toute la tension qui régnait dans cette pièce. Je pris place sur une chaise et cachai ma tête dans mes mains. J'espérais tellement que tout ceci ne serait qu'un cauchemar. J'entendis une porte se fermer mais je ne relevai pas la tête pour voir qui était parti. Je sentis ensuite une présence derrière moi et une main forte se poser sur mon épaule.

- Je ne te juge pas Edward, je sais exactement par où tu passes en ce moment et crois-moi que tes pensées ont été les miennes à un moment donné de ma vie. 

Je laissai échapper un sanglot.

- Moi aussi j'ai failli quitter ta mère pour ne pas lui nuire. Au début, je pensais devoir m'effacer pour qu'elle soit heureuse. Mais le jour où je m'apprêtais à lui faire mes adieux, tu sais ce qu'elle m'a dit ? 

Je relevai le regard vers mon père, les yeux embués de larmes et secouai la tête de gauche à droite.

- Elle m'a dit qu'elle ne serait jamais heureuse si je n'étais pas à ses côtés et que son chez elle était mon chez moi… 

Je souris faiblement. Mes parents avaient réussi à trouver le bonheur. Ils avaient affronté les épreuves pour le conserver et toutes ces années, ils l'avaient entretenu. Peu à peu je sentais mes résolutions fondre. Bella et moi serons-nous capables de surmonter les épreuves pour enfin vivre le bonheur tant désiré ? Mon père serra une dernière fois la main qu'il avait sur mon épaule et sortit de la pièce. Il devait se douter que j'avais besoin de réfléchir et que je devais le faire seul. Je restai un bon moment le regard perdu dans le vide, à peser le pour et le contre. J'entendis alors trois petits coups frappés à la porte. Jasper passa sa tête dans l'entrebâillement et m'indiqua qu'il était l'heure. Je soufflai un bon coup et me levai de mon siège. Il était temps que j'aille affronter mon destin.

Je me tenais debout devant l'autel. Pourquoi je n'ai pas encore arrêté ce massacre ? Je ne me l'expliquais pas… Je crois qu'une part de moi savait ce dont Tanya était capable. Alliée à Eléazar, je n'osais penser à ce qui arriverait à Bella si j'avortais ce mariage. Qui plus est si je le faisais en la laissant devant l'autel. Mon esprit embrumé n'arrivait pas à se concentrer sur la femme qui s'avançait vers moi. Certains auraient pu prendre ça pour de l'émotion – la vue de sa future épouse est sensé remuer le futur marié - mais il n'en était rien. Jasper me donna un léger coup de coude et quand je relevai la tête pour croiser son regard, il me désigna mon futur beau-père d'un léger signe de la tête. Mon regard croisa les yeux noirs d'Eléazar Denali. Cet homme ne m'avait jamais porté dans son cœur et depuis hier, je commençais à comprendre pourquoi. J'étais en quelque sorte le fruit d'un amour défendu. Un sourire narquois s'étendit sur ses lèvres. Il sait ! Il devait obligatoirement savoir que je n'étais pas amoureux de Tanya. Mais alors pourquoi la laisser m'épouser s'il sait que jamais je ne pourrai la rendre heureuse ? Son air vicieux était l'expression visible de son esprit tordu. Pour lui, c'était un moyen de vengeance. Il pouvait rendre mes parents malheureux par procuration et apparemment, il s'en réjouissait.

Je laissai alors glisser mon regard vers Tanya, qu'il tenait à son bras. Celle-ci était absolument monstrueuse. Tout était faux et surfait. Rien à voir avec la beauté simple de ma Bella. La robe qu'elle portait semblait dix fois trop lourde pour elle et le maquillage qu'elle arborait lui donnait un air de traînée. J'eus un haut le cœur en la détaillant. Lorsqu'elle fut au pied de l'autel, elle se tourna vers son père qui rabattit son voile vers l'arrière. Elle se retourna ensuite vers moi et gravit les quelques marches qui nous séparaient. Elle me fit un sourire des plus hypocrites. Elle me tient ! Elle devait savoir que je ne la laisserais pas faire de mal à Bella. Elle avait compris que j'étais amoureux d'elle. La voix du prêtre s'éleva alors dans l'église pour entamer la messe. Je n'écoutais pas un traitre mot de ce qu'il disait. Mon esprit était focalisé sur Bella. Où est-elle ? Qu'est-elle en train de faire ? Pense-t-elle à moi ? Autant de questions qui ne trouvaient aucune réponse. Soudain la question fatidique du prêtre me glaça d'effroi.

- Et vous, Edward Anthony Cullen, acceptez-vous de prendre Tanya Denali, ici présente, pour légitime épouse, de l'aimer de la chérir, dans la joie comme dans le malheur, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la maladie comme dans la santé jusqu'à que la mort vous sépare ?

Ma gorge se serra. Je ne pouvais pas prononcer les trois mots qui allaient seller mon destin. C'est à ce moment que je compris que quoi que je fasse, Isabella Swan avait tatoué mon cœur et mon âme de manière indélébile. Le silence se fit pesant. L'assemblée semblait retenir son souffle en attendant ma réponse. Je lâchai alors la main de Tanya, reculai d'un pas tout en secouant la tête. Je ne pouvais pas faire ça. C'était au-dessus de mes forces. Je reculai de nouveau afin de prendre la fuite. Il fallait que je retourne à San Francisco et que je tente tout ce qui était en mon pouvoir pour conquérir la femme que j'aimais. Je me retournai et bousculai une personne dans l'allée. Instinctivement, je passai mes bras autour de sa taille afin de ne pas la faire basculer. Son parfum envahit alors mes narines. J'ouvris grand les yeux et fus décontenancé de voir que la jeune femme que j'avais percutée était Bella. Que fait-elle ici ? Est-elle venue pour m'empêcher d'épouser Tanya ? Si oui pourquoi n'a-t-elle pas fait connaitre sa présence avant la cérémonie ?

Je n'en croyais pas mes yeux. J'avais rêvé de ce moment à chaque seconde depuis mon retour à New York. Et elle est là ! Dans mes bras ! J'ouvris la bouche pour parler mais aucun son ne voulut en sortir. J'étais si heureux que la vague de bien-être qui avait investi mon corps me coupait le souffle. Elle leva ensuite sa main vers ma joue et lorsque sa paume entra en contact avec ma peau, une décharge électrique me parcourut le corps. Je poussai un soupir de plaisir et fermai les yeux quelques secondes pour apprécier le contact. J'appuyai mon visage contre sa paume afin de sentir un peu plus la chaleur de son corps. Je rouvris les yeux rapidement, ayant peur de vivre encore une fois un rêve éveillé. Elle m'adressa alors un sourire des plus tendres. Le soulagement que je ressentis à cet instant devait se lire sur mon visage. Je fermai de nouveau mes paupières et inspirai son doux parfum au creux de son poignet. Je souris franchement, ce qui ne m'était pas arrivé depuis mon départ. La terre aurait pu se mettre à trembler sous nos pieds que je ne m'en serais même pas aperçu. Rien d'autre ne comptait pour moi que cet instant. Je la tenais toujours fermement par la taille et je sentais que si je la relâchais, elle se serait écroulée. Lorsque je rouvris mes yeux, je fixai mon regard dans ses prunelles chocolat. Je pouvais y lire de la tendresse, du soulagement et surtout un amour infini. Cette pensée fit s'emballer mon cœur de bonheur. Je resserrai ma prise autour de sa taille et penchai mon visage afin que mes lèvres soit à la hauteur de son oreille. Je ne voulais pas briser ce moment de plénitude avec des mots mais je voulais lui exprimer ma surprise et mon soulagement de la trouver ici.

- J'ai cru rêver un instant.

Je sentis son sourire sur la peau de mon cou. Elle fit alors glisser la main qui était sur ma joue dans mes cheveux et je ne pus retenir un gémissement de plaisir franchir la barrière de mes lèvres.

- Jamais je n'aurais pensé ressentir cela de nouveau.

Je m'écartai doucement d'elle et penchai mon visage vers le sien. J'effleurai légèrement ses lèvres des miennes. Sa réaction fut immédiate et elle resserra sa prise sur mes cheveux. Je souris à ce geste et murmurai d'une voix douce :

- Isabella Swan, je vous aime…

Un sifflement me sortit de ma transe. Je souris et me retournai vers ma famille. Emmett arborait un sourire resplendissant et mon père serrait ma mère dans ses bras. Celle-ci avait les larmes aux yeux. Je savais bien évidemment que ces larmes étaient des larmes de bonheur. Je tournai alors ma tête vers l'autel et aperçus le regard furieux de Tanya. Elle avait la bouche grande ouverte. Jasper, quand à lui, souriait autant que mon frère et m'adressa un bref clin d'œil. Je posai alors mon regard sur Eléazar et découvris un sourire mesquin. La guerre est déclarée !

Je fus soudainement paniqué quand je vis que trois cent paires d'yeux étaient fixés sur nous. Bella ne tarda pas à s'en rendre compte et elle se cacha un peu plus derrière moi. Mon frère - qui s'était sans doute aperçu de la situation - sortit les clés de ma voiture de la poche de sa veste et me les balança. Je les attrapai habilement et fit demi-tour en entraînant Bella à ma suite. J'entendis alors un brouhaha de chuchotements. Puis la voix perçante de Tanya s'éleva et résonna dans la cathédrale.

- Edward reviens ici tout de suite… Edward, je te jure que je te le ferai payer !

Cause toujours ! Je ne fis pas cas de ses menaces et passai mon bras autour de la taille de Bella. Une fois à l'extérieur, je pris une bonne bouffée d'air frais. J'avais l'impression que je m'étais arrêté de respirer depuis que j'avais mis les pieds dans cet endroit. Je trouvai rapidement ma Volvo et ouvris la portière côté passager à Bella. C'est alors que je me rendis compte qu'elle portait un plâtre au bras. Je stoppai mon geste et elle se retourna vers moi, surprise.

- Que t'est-il arrivé ?
- Rien d'important.

Je voyais bien qu'elle essayait d'éluder la question.

- Bella…
- Edward ?
- Dis-le-moi…
- Pourrait-on en parler dans un autre endroit s'il te plait ?

Ses yeux étaient suppliants. Je n'en avais pas fini avec cette histoire. J'allais découvrir ce qu'elle cachait et j'avais la désagréable sensation que le pourquoi du comment de cette histoire avait un rapport avec la promesse qu'Emmett avait faite à Bella. J'aurai le fin mot de cette histoire !

POV Bella : 

Merde ! Qu'est-ce que je vais bien pouvoir inventer pour justifier mon plâtre ? J'ai pensé à tout sauf à ça ! Mais j'aurais dû car il était évident qu'il allait le voir ! Un truc comme ça ne passe pas inaperçu ! Ce que tu peux être sotte ma pauvre Bella ! La portière côté conducteur qui claqua eut pour effet de me sortir de mes pensées. Edward me dévisagea un moment et me sourit tendrement. Il approcha sa main de mon visage et caressa ma lèvre inférieure du bout des doigts. Bingo ! Qu'est-ce qui distrait le plus un homme que le sexe ? Je m'attelai donc à le rendre fou. Je saisis son poignet de ma main valide et laissai glisser ma langue sur le bout de ses doigts. Je pris ensuite son index dans ma bouche et lui intimai un mouvement de succion. Ses prunelles émeraude prirent rapidement une teinte noire. Il plaqua sa tête contre l'appui tête et laissait échapper un gémissement.

- Bella tu vas me rendre fou !
- Et si tu me conduisais chez toi afin que je te montre à quel point tu m'as manqué ?

Je n'eus pas à me répéter deux fois. Il glissa la clef dans le démarreur et mit le contact en faisant vrombir la voiture. Il sortit rapidement du parking de l'église. Je ne regardais pas le compteur de vitesse mais à l'allure où je voyais le paysage défiler, je me doutais que les limites de vitesse étaient une notion bien frivole dans l'esprit d'Edward. Cependant, encore trop d'espace me séparait de son corps d'Adonis. Prise d'un courage sans borne, je laissai dériver ma main valide sur sa cuisse. Cela eut pour effet de le faire tressaillir. Je bouillonnai à l'idée de sentir sa peau contre la mienne. Je laissai mon imagination faire son cheminement dans ma tête tandis que ma main remontait dangereusement vers son entrejambe. Je jetai un coup d'œil à Edward pour voir que celui-ci se mordait la lèvre inférieure avec force. Je pouvais sentir une énorme bosse sous son pantalon. Je devinai qu'il devait être à l'étroit.

Soudain, une sirène de police nous sortit de notre transe sexuelle. Je retirai ma main d'un seul coup comme si je m'étais brûlée. Edward regarda dans son rétroviseur et souffla.

- Et merde ! 

Il mit son clignotant et se gara sur le bas-côté de la route. Ma seule pensée fut d'être soulagée que l'on ne soit pas à San Francisco. Je ne voulais même pas imaginer la même situation avec Charlie dans le rôle du flic. Je me tournai vers Edward et vis qu'il avait la tête rejetée en arrière, les yeux fermés et qu'il prenait de grandes inspirations. Il tentait certainement de faire redescendre la pression sur une certaine partie de son corps !

Une petite tape sur la vitre le fit sortir de ses pensées et il baissa le carreau. J'osai un regard sur le policier et vis un homme d'âge mûr, avec les cheveux grisonnants nous adresser un petit sourire.

- Bonjour, permis et papier du véhicule je vous prie.
- Bien sûr !

Edward se pencha vers moi afin de prendre ses papiers dans la boite à gants et ce simple geste eut pour effet de faire tressauter mon cœur. Il tendit les papiers au policier qui nous regardait avec un air amusé. Sommes-nous si transparents ? Je sentis le rouge me monter aux joues. Le policier examina les papiers d'Edward avec attention avant de les lui tendre. Pourquoi a-t-il ce fichu sourire collé au visage ?

- Ça ira pour cette fois jeune homme... 

Il nous regarda tout à tour en souriant.

- ... Mais veillez à surveiller votre vitesse.

Edward hocha la tête, visiblement mort de honte et moi, je sentis mes joues s'enflammer littéralement. Il m'adressa un dernier sourire avant de repartir vers son véhicule de patrouille. Mon voisin expira tout l'air qu'il avait retenu et se mit à rire.

- Qu'est-ce qui t'amuse ?
- Et bien j'imaginais l'angoisse que ça aurait été si nous avions été à San Francisco et que ce soit ton père qui nous ait arrêtés.
- Crois-moi tu ne veux pas savoir.
- Pourquoi ?
- Parce que tu ne serais déjà plus de ce monde pour en parler.

Son rire mourut dans sa gorge et cette fois-ci, c'est moi qui pouffais. Nous reprîmes le chemin de son appartement à une vitesse plus convenable. Environ dix minutes plus tard, il se gara devant un superbe immeuble de style victorien. Il descendit de voiture et sans que je n'ai le temps de m'en apercevoir, il était déjà de mon côté. Il ouvrit la portière et me tendit une main que je saisis. Il m'entraîna dans le hall et appuya frénétiquement sur le bouton d'appel de l'ascenseur. Lorsque les portes s'ouvrirent, il m'attira à lui et appuya sur le bouton de l'étage tout aussi frénétiquement. Je le regardai d'un air amusé et lorsque les portes se refermèrent, je le poussai contre celles-ci avant de glisser mes lèvres dans son cou pour mordiller le lobe de son oreille. Il gémit sous la caresse et cela m'incita à continuer. Je passai ma main valide sur son torse avant de remonter le long de son avant-bras pour aller agripper ses cheveux désordonnés. J'approchai ma bouche de son oreille.

- Serait-on pressé Monsieur Cullen ? 

Bella 1 – Edward 0. Je me reculai et il me décocha son magnifique sourire en coin qui me faisait fondre. Il prit alors les choses en main et me plaqua contre une des parois de l'ascenseur. Il fit courir ses lèvres sur mon nez avant de redescendre vers ma mâchoire. Je sentis mon rythme cardiaque s'accélérer. Il frôla mes lèvres des siennes sans pour autant les embrasser. Sa langue vint dessiner des arabesques le long de mon cou jusqu'à ma clavicule. Ses mains n'étaient pas en reste et caressaient mes hanches de haut en bas. Je frissonnai quand sa bouche se logea sur le haut de ma poitrine. Je ne pus retenir un gémissement de plaisir. Je passai alors ma main dans ses cheveux et tentai tant bien que mal de le rapprocher encore plus de moi. Je le sentis sourire contre ma peau et il se recula comme je l'avais fait quelques minutes auparavant.

- Serait-on impatiente Mademoiselle Swan ?

Bella 1 – Edward 1. Il haussa les sourcils et m'adressa un regard ravageur. Je sentis ma culotte s'humidifier rien qu'avec ce regard brûlant. Note à moi-même : éviter de porter tout sous-vêtement à proximité d'Edward ! Le Ding de l'ascenseur nous sortit de notre contemplation mutuelle. Il prit ma main dans la sienne et fit de petits cercles sur ma paume. Il me guida vers la dernière porte au fond du couloir. Il sortit ses clefs de sa poche et introduit l'une d'elles dans la serrure. Lorsque la porte s'ouvrit, Edward m'entraina dans son appartement à vitesse vampirique. Il la referma aussitôt et me plaqua contre celle-ci. Il recommença le même manège que dans l'ascenseur mais je ne l'entendais pas de cette oreille. Je le repoussai contre le mur en face et il se laissa faire avec ce fichu sourire en coin qui restait collé sur son visage.

Je fis courir ma bouche sur sa mâchoire avant de poser mes lèvres sur les siennes. Nous nous embrassâmes d'abord très chastement puis le baiser devint de plus en plus fougueux. Sa langue quémanda la mienne et lorsque j'entrouvris ma bouche pour lui laisser champ libre, elles se mélangèrent sensuellement. Je sentis ensuite les mains d'Edward passer dans mon dos afin de m'attirer encore plus à lui. Il laissa glisser celles-ci le long de mon échine jusqu'au bas de mes reins. Pour seule réponse, je passai mon bras valide autour de son cou. Il prit alors en coupe mes fesses et me souleva dans ses bras. Il se retourna et me plaqua contre le mur où il était appuyé quelques secondes auparavant. Je tentai de glisser mon bras plâtré vers son cou mais émit un sifflement de douleur en levant celui-ci. Edward se détacha de moi le souffle haletant.

- Est-ce que ça va ?
- Oui je vais bien.

Son regard se voulait inquiet mais je ne voulais pas qu'il ait peur de me blesser à cause de mes bêtises. Il baissa la tête et me posa à terre. Je pris son menton entre mon index et mon pouce et le forçai à me regarder.

- Edward, je vais bien.
- Pourquoi tu refuses de me dire ce qu'il s'est passé ?
- Parce que pour le moment c'est au-dessus de mes forces. 

En disant cela, je venais inconsciemment de lui avouer qu'il y avait bien eu quelque chose. Cependant je n'étais pas prête à lui dire quoi. Je savais qu'il allait s'en vouloir alors que tout était de ma faute. Je voulais simplement profiter de nos retrouvailles. Je me collai à son torse et déposai un baiser au coin de sa mâchoire.

- Edward, j'ai envie de toi… Fais-moi l'amour …

POV Edward :

Il n'en fallut pas davantage pour me faire perdre la raison. L'entendre me supplier, la voir si demandeuse me fit oublier ma curiosité. Je repris possession de ses lèvres mais pas aussi sauvagement. Lorsque j'abandonnai sa bouche, je me baissai pour passer un bras derrière ses genoux. Délicatement, je la soulevai. Je la collai le plus possible contre mon torse et me dirigeai vers ma chambre. Bella profita de la situation pour déposer une myriade de baisers dans mon cou avant de saisir mon lobe dans sa bouche. Un frisson de plaisir parcourut mon dos et je resserrai ma prise sur ses cuisses.

Une fois dans ma chambre, je la déposai doucement sur mon lit et m'écartai pour l'admirer. J'avais tellement rêvé de cette scène: Bella sur mon lit, les cheveux éparpillés sur les oreillers. Seule différence : les vêtements. Elle en portait beaucoup trop. Je m'agenouillai à ses côtés après avoir ôter mes chaussures. Son regard fiévreux ne me quitta pas et un doux sourire illuminait ses traits. Nous avions dépassé l'usage de la parole pour un autre langage. Avec ferveur mais lenteur, je m'attelai à ma tâche. Je voulais qu'elle sache à quel point je l'aimais grâce à mes gestes, à quel point j'étais heureux de l'avoir de nouveau à mes côtés. Pour la première fois que nous étions ensemble, il n'y avait pas de fatalité, pas de glas pour sonner la mort de notre relation. Il n'y avait qu'espoir et promesse.

Donc pas besoin de se précipiter. Je commençai par ses chaussures. Je massai délicatement ses pieds puis ses chevilles. Je remontai ensuite le long de ses mollets. Je déposai un baiser au creux de son genou sur une jambe puis l'autre. Son corps de déesse était un appel au pêché. Je voulais en chérir le moindre centimètre. Notre dernière fois me laissait un goût amer sur la langue. Repenser à ce jour changea mon humeur. J'avais été si près de la perdre. Une grande tristesse s'empara alors de moi et me noua la gorge. Ce fut avec des mains tremblantes que je défis les boutons de son chemisier. Le désir brûlant qui me consumait depuis notre fuite s'était mû en un besoin irrépressible de contact et de rassurement. Lorsqu'elle fut dégagée de son vêtement, je posai ma tête sur son cœur et mes mains vinrent étroitement enlacer sa taille. J'enfouis mon visage dans sa poitrine afin de respirer l'odeur de sa peau qui m'avait tant manqué. Une petite main s'égara dans mes cheveux.

- Pardonne-moi.
- De quoi ?
- D'avoir été assez fou pour abandonner tout espoir. Jamais je n'aurais dû t'abandonner sur cette falaise. Je ferai tout que tu m'accordes ton pardon. 

Le visage de ma dulcinée se fit résolu. De sa main valide, elle emprisonna mon menton avant de dire d'un ton sans réplique :

- Je n'ai rien à te pardonner car je suis la première qui ait refusé de croire en un avenir commun. Sans mon entêtement, nous n'aurions pas gâché autant de temps ni autant souffert.
- Mais…
- Pas de mais. Ce qui compte, c'est que nous soyons ici, tous les deux réunis. Et ce que j'aimerais par-dessus tout c'est t'aimer librement pour la première fois. Arrête de penser pendant les prochaines heures et ressens. J'ai besoin de toi Edward…

Bella acheva sa déclaration par un baiser empli d'amour et de passion. Je comprenais parfaitement sa demande et décidai de m'y conformer. Tandis que nos langues bataillaient l'une contre l'autre, mes mains reprirent l'exploration de son corps. Elles attaquèrent le haut de sa jupe avant de la faire glisser le long des ses cuisses fermes.

Je m'écartai de nouveau pour admirer mon ange. Un sourire malicieux étirait ses lèvres. Sa voix sensuelle me sortit de ma contemplation.

- Je crois que la partie est inégale Monsieur Cullen…

Je lui adressai un sourire joueur et m'éloignai de son corps afin d'ôter mes vêtements. Elle se redressa un peu sur les oreillers et me fit une moue suppliante. Ses yeux exprimaient un profond désir et une tendresse infinie. Je retirai mes boutons de manchettes et les posai sur mon bureau. Je laissai ensuite glisser ma veste le long de mes épaules avec une lenteur démesurée. Je la regardai du coin de l'œil et vit qu'elle détaillait mon torse. Afin de lui offrir une meilleure vue, je m'attelai à défaire les boutons de ma chemise, un à un. Elle suivit chacun de mes gestes avec minutie. Je pouvais voir ses prunelles brûler de désir et cela attisa le mien. Son corps appelait le mien et il me fallut fournir un gros effort pour ne pas lui sauter dessus comme un homme des cavernes. Je voulais la chérir cette nuit, pas la ravager. Lorsque tous mes boutons furent défaits, je retirai ma chemise et la laissai rejoindre ma veste. Je mis ensuite mes mains sur la boucle de ma ceinture mais arrêtai mon geste. Bella haussa un sourcil et m'adressa un regard inquisiteur.

- Mais… Pourquoi tu…

Je ne lui laissai pas le temps de finir sa phrase et me jetai sur ses lèvres comme un affamé. Je suçotai sa lèvre inférieure qu'elle malmenait depuis de longues minutes. Elle ouvrit la bouche pour approfondir le baiser mais je choisis ce moment pour m'écarter de ses griffes de tentatrice. Elle émit un gémissement plaintif et je posai mon index sur sa bouche, lui intimant le silence.

- Ressens mon amour… 

Je recommençai alors mon manège et déboutonnai la boucle de ma ceinture et l'attache de mon pantalon qui tomba à mes pieds. Je finis de me déshabiller en ne gardant que mon boxer. Etrangement, je me sentis plus léger, comme si ce costume de marié avait pesé une tonne sur mes épaules. J'étais de nouveau le Edward sûr de lui, de son entourage et de ses choix. L'avenir pouvait bien nous réserver ce qu'il voulait, j'étais prêt à l'affronter. Le regard de braise de ma belle me ramena au présent. Ses yeux firent la navette de mon visage à mon torse avant de s'arrêter au niveau de la bosse de mon boxer. Je la vis déglutir péniblement et je ne pus m'empêcher de sourire en pensant à l'effet que j'avais sur elle. Et sans la toucher… Bien joué Cullen !
Je lui adressai un regard de prédateur et remontai à quatre pattes le long de son corps, laissant trainer ma bouche sur sa peau brûlante et sucrée. Lorsque j'arrivai à hauteur de son ventre, je laissai ma langue tournoyer autour de son nombril. Je relevai mes yeux vers ma dulcinée et la vit fermer les siens et se mordre furieusement la lèvre inférieure. Je stoppai mon geste et l'appelai d'une voix douce.

- Bella ? 

Elle ouvrit ses beaux yeux et les posa sur moi.

- Veux-tu bien cesser de te mordre la lèvre ainsi ? Je veux pouvoir l'embrasser sans être obligé d'aspirer ton sang…

Elle me fit alors un sourire malicieux.

- Cela ne te tenterait pas de jouer les vampires ?
- Humm… je crois que je préfère jouer à un autre jeu…

Je recommençai alors doucement ma progression vers le haut de son corps. A hauteur de sa délicieuse poitrine, je ne pus m'empêcher de passer mes doigts sur ses tétons durcis. Un râle s'échappa de sa poitrine. Encouragé par cette réaction, je posai ma bouche sur l'un deux afin de déposer de doux baisers à travers la fine dentelle de son dessous. Je passai ensuite à l'autre afin de lui appliquer la même torture. Lorsque je sentis ses hanches venir à la rencontre de mon bassin, je ne pus retenir un gémissement. Mon sexe était tendu à bloc à l'intérieur de mon boxer. Je finis alors ma progression vers sa nuque avant de remonter vers ses lèvres que j'embrassai avidement.

Elle répondit à mon baiser avec fougue et enserra mon cou de son bras valide. L'autre reposant tranquillement le long de son corps. Je ne savais pas exactement ce qui avait provoqué cette blessure mais une sensation étrange me faisait dire que je n'y étais peut-être pas étranger. Rien que l'idée d'être responsable me donnait froid dans le dos. Mais Bella me détourna de mes pensées en remontant sa main dans mes cheveux pour caresser mon cuir chevelu de ses ongles. Si j'avais été un chat, nul doute que je me serais mis à ronronner. Je descendis alors mes mains sur ses flancs et les passai derrière son dos. Je dégrafai son dessous et fis glisser les bretelles le long de ses bras. De délicieux frissons recouvrirent la peau satinée de ma dulcinée. Je pouvais les sentir sous la pulpe de mes doigts. Je mis fin à notre baiser afin de le lui ôter sans la blesser lorsque j'atteins son plâtre et le balançai avec le reste de nos vêtements. J'admirai quelques instants la rondeur parfaite de ses seins et passai mes mains dessus afin d'en apprécier la douceur. A mon geste, elle se cambra et ferma ses yeux dans un soupir de plaisir. Pris à mon propre jeu, je déposai de nouveau mes lèvres sur ses pointes durcies et les titillai avec ma langue. Tout en effectuant cette caresse, je laissai dériver ma main droite vers sa féminité. Je passai d'abord ma main sur la dentelle de son dessous et trouvai rapidement l'objet de ma convoitise. Je délaissai alors sa poitrine et abaissai mon visage à hauteur de son bassin. Je glissai mes doigts sous l'élastique de sa culotte et la fis descendre à ses pieds sans perdre une seconde.

Ne pouvant résister davantage, je passai ma langue sur son sexe luisant de désir avant de suçoter son bouton de plaisir. A ce geste, elle accentua ses mouvements de bassin pour aller à la rencontre de ma langue. Je glissai ensuite un doigt en elle en intimant un lent mouvement de va et vient.

- Oh… Edward… 

Entendre mon prénom dans sa bouche quand je lui prodiguais du plaisir ainsi me rendait encore plus fou de désir. Je sentis sa main passer dans mes cheveux et appliquer une légère pression pour me coller un peu plus à son corps de déesse. La sentir aussi dominatrice dans ce genre de moment avait le don de m'inspirer des pensées peu avouables. Pressé de la faire jouir sous ma langue, j'ajoutai un deuxième doigt et continuai mes langoureux mouvements de va et vient. Sa respiration se fit aussitôt plus erratique. Ma langue tournoyait toujours autour de son clitoris. Je le suçai et le mordillai tout en augmentant le rythme de mes doigts en elle. Sa respiration s'arrêta brusquement et son corps tout entier fut pris de violents spasmes. Je sentis ses parois internes se contracter et sa jouissance brûlante couler le long de mes doigts.

- Oh Oui… Edward… Ouiiiiiiiiii…

Je retirai doucement mes doigts de sa féminité et les portai à mes lèvres afin de goûter l'arôme de ma douce. Je déposai ensuite quelques baisers sur ses cuisses et me rappelant notre première fois ensemble, je ne pus résister à l'envie de laisser de nouveau une marque sur sa peau laiteuse. Je remontai mon visage à hauteur de sa poitrine et posai ma tête sur son cœur qui battait toujours la chamade. J'attendis qu'elle se calme avant de relever la tête vers mon ange. Elle me caressa les cheveux tout en souriant. Ce sourire m'avait tellement manqué que je voulais graver ce moment à jamais dans mon esprit. Ce jour était définitivement le plus beau de ma vie…

POV Bella

Chaque orgasme avec Edward était encore meilleur que le précédent. J'adorais la manière qu'il avait de me faire jouir avec sa langue et ses doigts. Après quelques minutes, mon souffle redevint normal et mes battements cardiaques s'apaisèrent. Je voulais moi aussi lui faire du bien. Je me dégageai alors doucement de ses bras et le poussai sur le matelas à mes côtés. Il se laissa faire sans grande difficulté. Je m'assis à califourchon sur ses cuisses et frôlai de mes lèvres la peau de son cou. Je déposai une myriade de baisers sur son torse et sentis sa peau frissonner sous mes caresses. Lorsque j'atteignis sa ceinture abdominale, je laissai trainer ma langue dessinant ainsi le contour parfait de son « V ».

Je passai alors les doigts de ma main valide sous l'élastique de son boxer et le descendis légèrement pour continuer mes baisers. Je me débattis comme je pouvais avec mon unique main pour lui ôter son sous-vêtement. Je vis alors le corps de mon amant avoir quelques soubresauts. Je relevai la tête et le regardai avec de grands yeux ronds.

- Seriez-vous en train de vous moquer d'une pauvre invalide Monsieur Cullen ?

Il se tut et porta une main à son cœur.

- Jamais Miss Swan…

Il passa sa main sur ma joue en un geste rassurant et souleva ses hanches afin d'enlever lui-même le rempart qui me séparait de mon trésor. Je lui adressai un sourire coquin avant de poser un baiser sur son membre tendu à l'extrême. Je décidai de prendre mon temps et caressai sa verge du bout des doigts. Sa peau douce me donnait envie de poser mes lèvres dessus. Je répétai l'opération quelques minutes avant de l'entendre grogner.

- Bella, tu es en train de me rendre fou…
- Peut-être que c'est exactement ce que je cherche !

Ma voix s'était faite rauque et sensuelle. Je ne savais pas d'où me venait cette assurance mais je me sentais tellement bien avec Edward que j'étais prête à tout oser. Ne pouvant résister davantage, je posai mes lèvres sur son gland et apposai de petits baisers tout le long de son membre. Après l'avoir câliné avec ma bouche, je sortis ma langue et léchai sa verge comme si c'était un esquimau. J'esquissai des petits mouvements de va et vient avec ma main valide.

- Oh… Putain… Bella…

L'entendre jurer décupla mon désir et j'accélérai le rythme. Ses soupirs et gémissements ne me rendaient que plus confiante dans le plaisir que je lui appliquai. Lorsqu'il sentit qu'il était prêt à venir, il posa ses mains de chaque côté de mes joues afin de me faire remonter à hauteur de sa bouche. Nous échangeâmes un baiser des plus langoureux, sa langue venant danser sans vergogne avec la mienne. Ce baiser était aussi bien intense que doux. Nous tremblions littéralement de désir l'un pour l'autre. Je m'accrochai à ses épaules et remontai ma main dans ses cheveux en les agrippant afin de l'attirer au plus près de moi. Nos corps étaient imbriqués l'un dans l'autre et se mouvaient dans une synchronisation parfaite.

A bout de souffle, nous nous séparâmes mais Edward laissa trainer sa bouche sur ma mâchoire et ma nuque. Il se releva de telle façon que je me trouvais assise sur lui. Je passai mes bras de chaque côté de sa tête et fixai mon regard au sien. J'hochai la tête à sa demande silencieuse. Il releva mes fesses et positionna son sexe à mon entrée. Lorsque je sentis son membre envahir ma féminité avec douceur, je ne pus empêcher un soupir de plaisir de traverser la barrière de mes lèvres.

Nos bouches se rejoignirent pour un baiser fiévreux. J'avais le contrôle total de la cadence à laquelle nous allions et pour rien au monde, je ne voulais accélérer. Je voulais profiter de chaque pénétration avec lenteur. Je ne voulais pas éclater cette bulle de douceur et de tendresse que nous nous étions construite. Lorsque nous ne pouvions plus respirer, sa langue partait à l'assaut de mon cou. Je rejetais la tête en arrière à chaque fois afin de lui laisser un peu plus d'espace. Ses lèvres chérissaient chaque centimètre carré de ma peau. Il traçait un chemin de baisers humides de mon oreille à ma poitrine.

Je commençai à sentir mon orgasme se construire doucement en moi. La chaleur se propagea lentement comme un feu naissant. Edward posa ses mains sur mes fesses afin de m'aider dans notre danse charnelle mais sans jamais accélérer. Nos corps étaient trempés de sueur. Je fis encore quelques mouvements avant de me laisser emporter dans les méandres du plaisir. Edward me rejoignit quelques secondes plus tard. Il ferma les yeux et nicha sa tête dans le creux de mon épaule. Je caressai ses cheveux du bout des doigts et le laissai reprendre son souffle. Nous restâmes ainsi de longues minutes. Moi caressant ses mèches cuivrées et lui déposant mille et un baisers sur mon épaule. Aucun de nous ne voulait briser cette transe sexuelle dans laquelle nous avions plongé sans regret.

Au bout d'un long moment, il releva la tête et plongea ses prunelles émeraude dans les miennes.

- Je t'aime Bella.
- Je t'aime aussi Edward.

Il me fit son éternel sourire en coin et déposa un baiser sur le bout de mon nez. Il me fit rouler sur le lit et se retira de moi. Je sentis tout de suite comme un grand vide. Il se leva du lit et enfila son boxer.

- Où vas-tu ?
- Nous faire couler un bon bain chaud…
- Et que prévois-tu dans ce bain ? 

Il passa sa main dans sa chevelure indomptée et m'adressa un sourire éclatant. Il se rapprocha du lit et s'agenouilla près de ma tête.

- Je veux simplement prendre soin de toi mon ange. 

Cette simple déclaration atteignit directement mon cœur et je me jetai sur ses lèvres. Il me laissa seule quelques instants et disparut dans la salle de bain. Quand il revint, je commençai à me lever mais il stoppa mon geste.

- Quoi ?
- Ne bouge pas…

Il vint à mes côtés et passa une main sous mes genoux et l'autre derrière mon dos.

- Edward, ne sois pas ridicule je peux marcher jusqu'à la salle de bain.
- Connaissant ta maladresse, tu serais capable de te blesser sur le chemin. 

Je ne relevai pas sa remarque et fis semblant de bouder. Quand nous pénétrâmes dans la salle de bain, je fus ébahie. Edward avait allumé des bougies parfumées qu'il avait disposées aux quatre coins de la pièce. Cela avait pour effet de donner un éclairage tamisé très romantique et relaxant.

- Ça te plait ?
- Je suis charmée Monsieur Cullen…

Il me déposa dans le bain moussant et m'y rejoignit quelques secondes plus tard. Je m'allongeai sur lui de tout mon long, mon dos contre son torse en prenant garde toutefois de ne pas faire tremper mon plâtre. Il me caressait le bras tandis que je jouais avec les doigts de sa main. Nous étions plongés dans le silence. Mais ce n'était pas un silence pesant. Nous savourions juste le fait d'être tous les deux, enfin réunis. Il me fit jouir une fois de plus avec ses doigts avant de nous laver et de nous sécher. Il avait des attentions envers mon corps qui me faisait sentir comme une déesse. J'avais encore du mal à croire qu'un homme aussi parfait que lui puisse s'intéresser à une fille aussi banale que moi. Une fois séchés, il me ramena comme une jeune mariée dans son lit. Il nous glissa sous la couette et colla nos corps nus l'un contre l'autre. Il passa une main sur ma taille tandis que je traçai de douces arabesques sur son torse de marbre. Je me laissai emporter par le sommeil, heureuse et épanouie, pour la première fois depuis des semaines…


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