lundi 27 décembre 2010

Chapitre 1 : Une rencontre, une nuit



POV Bella

- Alice, veux-tu bien cesser de t'affairer comme ça autour de moi. Tu me donnes le tournis.
- Je veux que tu sois parfaite pour cette soirée Bella.
- Je vois pas pourquoi. Ce n'est que mon enterrement de vie de jeune fille, pas mon mariage. Je n'y vais pas pour draguer.

Rosalie pénétra dans ma chambre à ce moment-là.

- Oui mais vois-tu ma chère, c'est à ça que sert un enterrement de vie de jeune fille.
- Pitié Rose, ne me dis pas que tu cautionnes ça …

Alice sourit à Rose et se retourna vers moi, les poings sur les hanches.

- Je ne te le répéterai jamais assez, Bells. Un enterrement de vie de jeune fille sert à voir si tu plais encore en tant que future mariée …
- Et pourquoi pas à en profiter ! Ajouta Rose avec un clin d'œil

Je soupirai face à cette dernière remarque. Il n'était pas utile d'argumenter davantage face à mes deux meilleures amies. Elles avaient toujours le dessus sur moi. Tu es faible Bella !

- Au fait, vous ne m'avez pas dit où nous nous rendons…
- Et tu n'as pas besoin de le savoir. Fais-moi un peu confiance… Je te réserve une soirée grandiose !
- Et c'est bien ça qui me fait peur, Alice.
- Voilà c'est terminé !

Je soufflai enfin de soulagement pour la première fois de la journée. Alice m'avait cloitrée chez moi depuis le début de l'après midi, s'affairant à me passer de multiples crèmes et huiles sur tout le corps, à me faire passer mille et une tenues toutes plus provocantes les unes que les autres. Elle avait joué à la coiffeuse avec moi pendant deux longues heures et avait enfin terminé avec le maquillage. Ce que je pouvais détester être une fille par moment…

Lorsque je me postai devant mon miroir, j'eus un moment l'impression d'avoir une inconnue sous les yeux. Whaou ! J'étais méconnaissable. Pour une fois, je me sentais belle. J'irais même jusqu'à dire sexy. Elle m'avait vêtue d'une petite robe blanche très près du corps, qui mettait en valeur toutes mes courbes. Grâce aux multiples crèmes qu'elle m'avait passées, ma peau était aussi douce qu'une peau de bébé, sans aucune imperfection.

Je tournai sur moi-même devant la glace et admirai le travail de coiffure d'Alice. Elle avait relevé mes cheveux dans un chignon travaillé et y avait glissé des fleurs de Lys, mes fleurs préférées. Quelques mèches bouclées retombaient cependant de chaque côté de mon visage. Enfin, elle avait terminé par un maquillage tout à fait simple en soulignant mes yeux d'un trait de crayon noir et d'un fard à paupières rose irisé. Une petite touche de gloss soulignait le tout.

Nul doute que si Jacob avait été ici, je n'aurais pas quitté cette chambre. Il était très possessif envers moi et n'avait accepté que je fasse mon enterrement de vie de jeune fille que parce qu'il faisait le sien de son côté.

- Au vue du sourire qui s'étale sur ton visage, je pense deviner que le résultat te plait.

Je me jetai au cou de ma meilleure amie et lui embrassai la joue.

- Merci Alice. J'ai du mal à me reconnaître.
- Avec ça, tu vas tous les faire tomber comme des mouches.
- Rosalie, j'y vais pour faire la fête avec mes copines, pas pour draguer. Dois-je te rappeler que je me marie dans quelques jours ?
- Tu n'as pas toujours pas changé d'avis ?
- Par pitié Rose, évite tes sarcasmes ce soir. Je ne suis pas d'humeur à me disputer !
- Tu as raison, je te prie de m'excuser.
- Bon, trêve de bavardages ! Il est temps de partir. Angela et Leah vont nous attendre devant le club.

Alice nous avait interrompues en sachant pertinemment que si elle n'était pas intervenue, je me serais une fois de plus disputée avec Rosalie au sujet de mon mariage. Celle-ci ne comprenait pas mon choix. Jacob était mon meilleur ami depuis l'âge des mes treize ans. Nous avions expérimentés toutes les premières fois ensemble : premier baiser, premier flirt et premières relations sexuelles. Je n'avais connu que lui dans ma vie. Les autres garçons ne me regardaient pas. Je n'étais qu'une fille complètement banale et qui plus est sans intérêt. Sous les yeux de Jacob, je me sentais belle. Nous étions très vite devenus un couple. Lorsqu'il m'avait demandé en mariage, nos pères avaient trouvé cela naturel. Charlie était si heureux pour nous deux. Il me parlait sans arrêt du mariage avec Jake. Pour lui, c'était le gendre idéal et il pensait que c'était la personne qui était faite pour moi.

Rosalie me soutenait que je n'étais pas amoureuse de Jacob, qu'il fallait que j'ouvre les yeux avant que ça ne soit trop tard. Il est vrai que j'avais toujours considéré Jacob comme mon meilleur ami, mon confident. Cependant, j'étais bien avec lui et je voulais ce mariage. Je ne pouvais pas espérer mieux dans ma vie. Après tout je ne suis pas la fille qui fait tourner les têtes comme Rose. 

Nous montâmes à bord de la BMW M3 rouge de Rosalie et nous dirigeâmes en direction du lieu de ma surprise. Lorsque nous arrivâmes, je ne fus pas étonnée de me retrouver devant le club le plus branché de San Francisco. La boîte de nuit « Eclipse » était réputée pour avoir les soirées les plus enviées de la côte ouest. Elle était située au bord de l'eau et possédait même une plage privée.

Lorsqu'Alice se gara, nous sortîmes du véhicule et allâmes rejoindre nos deux amies. J'avais rencontré Angela à la fac et m'étais de suite liée à elle. Lorsque Jacob et moi lui avions présenté Ben, ils avaient eu tout de suite le coup de foudre. Quand à Leah, elle vivait dans la même réserve que mon fiancé et nous nous étions toujours connues.

Après nous être saluées, nous rentrâmes à l'intérieur du club. Je fus éblouie par l'ambiance qui y régnait. Des palmiers et des cocotiers avaient été disposés tout autour de la piste de danse. Des huttes en paille avaient été installées afin de créer de petits coins intimes pour aller boire un verre et discuter tranquillement. Et enfin, des centaines de guirlandes de fleurs étaient accrochées au dessus de nos têtes. J'étais émerveillée par cette atmosphère Youcoulélé. Il y avait déjà un monde fou à l'intérieur. Pourtant, des gens patientaient encore dehors, formant ainsi une file d'environ cinq mètres de long à l'extérieur. Connaissant Alice, elle avait dû débourser une énorme somme d'argent pour que nous puissions passer en tête de liste.

- Alice c'est magnifique !
- N'est ce pas ? Je suis sure que tu vas tous les faire craquer.
- Alice, je suis ici pour passer une soirée avec mes amies pas pour me chercher une distraction. Jacob m'a fait promettre de…
- De quoi ? De rester sagement assise sur une chaise comme un gentil petit toutou à qui on aurait passé une laisse ?

Rosalie m'adressa un regard sévère et je n'eus pas à attendre bien longtemps pour entendre une autre de ses remarques cinglantes.

- Ca suffit Bella, tu n'es pas sa propriété ! Tu es libre de t'amuser bon sang. Surtout s'il y a d'autres personnes de sexe masculin dans la même pièce que nous.
- Oui mais …
- Mais quoi ? Rien du tout Bella. Si ton précieux Jacob n'a pas confiance en toi, c'est son problème. Je te rappelle que la base du mariage repose sur la confiance. Il serait temps que tu vois que toute cette mascarade est une grossière erreur !

Je soupirai et abandonnai. Je savais pertinemment que je ne gagnerais pas la partie face à Rosalie Hale. Alice nous interrompit dans notre joute verbale

- Bon, ça suffit toutes les deux. Je ne veux pas arbitrer un autre match de rugby entre vous. Je veux passer une bonne soirée et en faire passer une excellente à Bella.

Elle se retourna en direction de Rose et fronça les sourcils en ajoutant :

- Est-ce que c'est compris Rose ?
- Oui
- Bella ?
- Oui
- Très bien dans ce cas, nous allons pouvoir nous amuser

(Sean Paul - Temperature)

Alice se dirigea vers le bar en nous faisant signe de patienter quelques instants. J'observai alors la foule qui se déhanchait au rythme de la musique. Lorsqu'Alice revint vers nous, elle était accompagnée d'un serveur. Celui-ci nous dirigea vers un des carrés VIP du club. Nous nous installâmes confortablement sur les banquettes lorsque ce dernier prit la parole.

- Bonsoir Mesdemoiselles, je m'appelle Demetri et c'est moi qui aurais le plaisir de vous servir ce soir.

Il adressa un clin d'œil suggestif à Rosalie. Ce soir, elle s'était vêtue d'une petite robe rouge sang très ajustée qui soulignait chacune de ses voluptueuses courbes. Ses cheveux blonds tombaient en cascade dans son dos nu. Elle avait toujours été d'une beauté à damner un saint. Elle aurait facilement pu être top modèle mais ce qui intéressait Rose par-dessus tout c'était les voitures. La voix du serveur me sortit de mes pensées.

- Et vous mademoiselle que désirez-vous boire ?
- Un mojito s'il vous plait.
- Bien. Je vous apporte votre commande dans quelques minutes

Je discutai un moment avec Angie afin qu'elle me raconte sa nouvelle vie à New York. Elle avait emménagé là-bas à l'automne dernier avec Ben et je n'avais pas revu mon amie depuis cette époque. Elle me confiait alors que « La Grosse Pomme » était l'endroit rêvé pour y vivre. Tout y était merveilleux selon elle. Il faut reconnaître que j'étais la seule à ne pas avoir quitté le cocon familial. Rosalie et Alice habitaient elles aussi à New York. Rose avait ouvert un garage de restauration de voitures anciennes et Alice poursuivait sa carrière de styliste à son compte. Elle avait mis toutes ses économies dans son magasin et elle s'en sortait plutôt bien. Quand nous étions petites filles, nous rêvions toutes les trois d'aller vivre là-bas. J'étais fière et heureuse qu'elles aient toutes deux poursuivi ce songe. Nous fûmes interrompues par un jeune homme à la musculature imposante qui venait du carré VIP voisin au nôtre.

- Veuillez m'excuser mesdemoiselles, mais nous enterrons la vie de garçon de mon petit frère ce soir et nous avons remarqué que vous n'étiez pas accompagnées. Nous voulions vous proposer de vous joindre à nous.

Rosalie se retourna vers le jeune homme et lui adressa un magnifique sourire.

- Quelle coïncidence ! Nous aussi, nous enterrons la vie de jeune fille de notre meilleure amie. Ce serait donc avec plaisir.
- Je m'appelle Emmett.
- Et moi, Rosalie.
- Enchanté !

Il lui adressa un de ces sourires qu'on ne voit que dans les pubs « Colgate » et je sus tout de suite qu'il l'avait charmée. Lorsqu'elle se retourna vers nous, elle avait ce petit pétillement dans les yeux. Nous acceptâmes donc toutes sa proposition et il nous guida en direction de leur table. Je me sentais un peu mal à l'aise vis-à-vis de Jacob. Je lui avais promis que cette soirée ne serait qu'une fête entre filles. Cependant, je ne dis rien de peur de contrarier une nouvelle fois Rose.

Je suivis les filles avec un léger pincement au cœur et m'arrêtai net lorsque je croisai le regard d'un des jeunes hommes de leur table. Au moment où nos prunelles se trouvèrent, elles ne se quittèrent plus. Ses magnifiques iris verts me transpercèrent le corps de part en part. Il avait également une tignasse aux reflets cuivrés dans laquelle on avait l'irrémédiable envie de passer sa main. Ce mec est une beauté fatale. Mon flot de pensées fut interrompu par la voix d'Emmett qui reprit la parole afin de faire les présentations.

- Je vous présente Jasper, Sam, Paul et enfin le futur marié, Edward.

Et ben c'était à prévoir ma fille ! Comment voulais-tu qu'un mec aussi beau soit de surcroit célibataire? Je repris mon examen du futur marié. Il était vêtu d'un jean noir et d'un T-shirt blanc sur lequel il avait passé une veste en jean grise. Sa tenue ne laissait pas grand-chose à l'imagination. Il était aisé de suivre le contour des muscles de son torse et je ne m'en privai pas. Il avait l'air doté d'une musculature parfaite, moins imposante que celle de son frère mais tout aussi attirante. Je revins sur son visage et mon regard s'attarda sur ses lèvres pleines et roses. Elles étaient une invitation au baiser. Tout en lui appelait mon corps. Réagis Bella ! Tu es fiancée bon sang ! Je fus sortie de ma rêverie au moment où j'entendis mon prénom.

- La Terre à Bella !

Je tournai la tête vers Rose qui me fixait avec un air narquois sur le visage.

- Pardon, j'étais dans la Lune.
- La Lune, vraiment ?

Je ne répondis pas. Il était hors de question que je sois responsable du sourire victorieux qui menaçait de poindre sur les lèvres de Rosalie. Elle leva un sourcil interrogateur et finit par continuer.

- Peu importe… Je te demandais si tu voulais danser avec nous.
- Non merci, pas tout de suite.
- Très bien

(Cassie - Me and U)

Je vis toutes mes amies se diriger vers la piste de danse avec tous les garçons présents sauf Edward. C'est bien ma veine ! J'aurais mieux fait d'accepter de danser ! Essayant de cacher ma gêne, je m'assis le plus loin possible de cet Adonis. Lorsque j'entendis résonner les paroles de la chanson, je crus que cela allait causer ma perte. Le diable a donc décidé de réunir toutes les conditions pour me pousser à la tentation!

POV Edward :

Je n'arrive pas à croire qu'Emmett ait réussi à me traîner en boîte de nuit. Je détestais ça plus qu'autre chose. Je m'étais finalement laissé convaincre par Jasper qui m'avait dit que ce serait une bonne façon de se retrouver entre mecs avant mon mariage. Mon mariage ! J'avais encore du mal à croire que j'allais épouser Tanya dans quelques jours à peine. Ce mariage était plus une affaire de convenances qu'autre chose. Cela faisait si longtemps qu'elle et moi, nous nous fréquentions que je n'avais pas eu le cœur de le lui refuser lorsqu'elle me l'avait proposé.

Et me voilà ici ! A dire Adieu à ma liberté ! J'en arrive à me demander si je ne suis pas en train de faire la plus monumentale erreur de ma vie. Emmett ne cesse de me répéter que je vais gâcher ma vie avec Tanya. Il fallait dire qu'il ne s'était jamais tellement bien entendu avec elle et pour sa défense, elle pouvait être une véritable peste par moment. Dieu Edward, ce n'est pas une façon de parler de ta future femme ! Je ne saurais dire si c'était l'alcool qui me poussait à penser à de telles choses ou bien la voix de la raison qui criait au fond de moi.

Et puis je l'avais vue ! Elle ! Elle était magnifique avec cette robe blanche qui moulait à la perfection chaque partie de son corps. Ses cheveux avaient été remontés en un chignon stylisé avec quelques fleurs de Lys mais laissaient deviner grâce aux mèches qui encadraient son visage, une magnifique chevelure bouclée. Je l'avais aperçue de loin et lorsque je l'ai vu s'installer non loin de nous, je fus de suite troublé par sa présence. Emmett le remarqua et me taquina en me poussant à aller l'inviter à boire un verre. Il était tout à fait hors de question que j'approche cette déesse. Je n'étais pas encore marié mais je savais que si je m'approchais d'elle de près ou de loin, je ne pourrais pas résister à son charme dévastateur et commettrais l'irréparable.
Mais mon frère m'avait bien eu sur ce coup là ! Il était allé à leur table et leur avait proposé de se joindre à nous. Bien évidemment, elles avaient accepté et à cet instant, je ne donnais pas cher de ma peau. Enfin c'était surtout ma raison qui allait en prendre un coup avec toutes les images érotiques que je faisais défiler dans ma tête avec cette fille.

Lorsqu'elles arrivèrent à notre table, mes prunelles accrochèrent ses magnifiques yeux chocolat et s'y perdirent. Bella, c'était ainsi que se prénommait cet ange tombé du Ciel. Elle était absolument sublime, d'une beauté à couper le souffle. La voir d'aussi près réveilla instantanément ma virilité. Lorsqu'ils partirent tous sur la piste de danse, Emmett m'adressa un de ses énormes clins d'œil suggestifs. Elle semblait gênée par ma présence et je ne savais pas quoi dire pour casser ce silence pesant entre nous. Je décidai donc d'aborder le sujet qui nous avait tous deux amenés à cette soirée.

- Alors le grand jour est prévu pour quand ?
- Le 12 Août. Et toi ?
- La semaine suivante, le 19.

Elle ne semblait pas vraiment enthousiaste à l'idée de s'unir à son fiancé pour la vie. En fait, elle me rappelait moi ! Tu te fais des idées Edward. Tu craques pour cette fille et tu aimerais qu'il en soit de même pour elle. Alors tu t'imagines qu'elle n'aime pas son fiancé, exactement comme toi tu n'aimes pas Tanya. Je sentais la folie me guetter. Je décidai de m'éloigner de l'objet de mon désir afin de reprendre mes esprits.

- Je m'absente deux minutes, je vais aux toilettes
- Pas de problème

Je me sentis coupable de la laisser seule ainsi mais j'avais besoin de me rafraichir les idées avant de laisser mon désir l'emporter sur ma raison et de me jeter sur elle pour l'embrasser sauvagement. Et si encore je n'avais envie que de l'embrasser … Il fallait à tout prix que je m'ôte cette fille de la tête. Je passai donc au travers de la foule afin de rejoindre les toilettes pour homme. Lorsque j'y pénétrai, je me posai devant un lavabo et appuyai mes mains de chaque côté du marbre. Que m'arrive t-il ? Pourquoi cette fille me fait elle autant d'effet ? Ressaisis-toi Edward ! Tu ne peux pas faire ça à Tanya ! Mon esprit était embué de visions de Bella et moi en train de faire l'amour. Je n'avais jamais vu cette fille auparavant et pourtant, en un instant, elle avait chamboulé toute ma vie.

Je ne savais pas combien de temps je restai devant ce miroir, le regard perdu dans le vide mais je décidai qu'il fallait réagir. Je vais retourner là bas, prendre mes affaires et m'en aller avant de perdre la raison. Je me passai donc un peu d'eau fraîche sur le visage et me séchai avec un essuie-main en papier. Après un dernier regard à mon reflet, je sortis des toilettes et me redirigeai vers ma table. Les autres étaient revenus de la piste de danse et chacun s'était réinstallé pour boire un verre. Pourtant quelle ne fut pas ma surprise de ne pas trouver Bella parmi tous ces visages.

- Où est Bella ?
- Elle est sortie prendre l'air sur la plage adjacente au club.
- Veuillez m'excuser. Je vais moi aussi aller faire un tour.

Je tournai donc les talons en évitant au maximum le sourire moqueur de mon frère. Je savais qu'en rentrant, j'aurais de toute façon droit à l'interrogatoire « spécial Emmett ». Je n'avais qu'une envie en cet instant : retrouver Bella. Toutes mes bonnes résolutions avaient pris le large lorsque son amie, Alice je crois, m'avait dit qu'elle se trouvait seule sur cette plage. Je pris donc la direction de la sortie arrière du club et me retrouvai sur une terrasse bordant la mer. La chaleur pesante de la journée avait fait place à un air léger. Une douce brise caressait mon visage. Je décidai d'ôter chaussures et chaussettes afin de sentir le sable fin sous mes pieds.

Il était tellement rare pour moi de me promener sur la plage. Depuis que j'avais emménagé à New York, pour poursuivre mes études de musique à Julliard, je n'avais guère eu le loisir de revenir chez mes parents et encore moins de me balader au bord de l'eau. C'était bon de se retrouver ainsi et de ne plus penser une minute aux responsabilités qui m'incomberaient une fois de retour à « La Grosse Pomme ». J'étais perdu dans mes pensées lorsque je l'aperçus. Elle s'était beaucoup éloignée du club et ne devait plus entendre que des bribes de musique, là où elle se trouvait. Je décidai d'arrêter de me poser des questions et me dirigeai tout droit vers elle. Elle avait eu la même idée que moi et avait enlevé ses chaussures. Elle s'était assise en face de la mer et plus je me rapprochais, plus je pouvais admirer chaque trait de son magnifique visage. Elle avait les yeux clos et respirait à pleins poumons l'air marin. Apparemment, elle ne m'avait pas entendu arriver. Je m'assis donc silencieusement à côté d'elle et l'observai de profil. Elle avait ôté les fleurs de ses cheveux et défait son chignon. Ceux-ci tombaient en cascade dans son dos. Mon Dieu, elle est divine ! Je décidai de rompre sa quiétude en replaçant une de ses mèches derrière ses oreilles. Elle sursauta et se tourna face à moi avec une main sur le cœur.

POV Bella :

Je savourais le calme qui régnait ici pour reprendre mes esprits. Comment, diable un homme peut-il autant me faire tourner la tête? Je ne cessais d'imaginer ses mains sur mon corps nu. Je n'avais pas le droit de penser à cela. Je suis fiancée bon sang ! 

Mon cœur eut un raté lorsque je sentis une main ramener une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je tournai instinctivement ma tête vers l'auteur de ce geste et quelle ne fut pas ma surprise de voir Edward. La chamade qui m'avait laissée en paix quelques instants auparavant reprit ses droits. Sa main se posa sur ma joue et il la caressa du bout des doigts. Je fermai les yeux et soupirai de contentement. Sa peau est si douce ! Je pressai un peu plus ma joue contre sa paume à la recherche de ce contact que j'avais passé la soirée à essayer de fuir. Il continua alors son chemin sur mon visage en passant ses doigts sur ma tempe. Il fit descendre son index le long de mon nez et continua sa course sur mes lèvres. Prise d'un désir incommensurable, je pris son index entre mes lèvres et en suçai le bout. Ce geste si anodin paraissait à cet instant hautement érotique. Bravo ma fille, te voilà prise d'une frénésie sexuelle ! Je laissai ma langue s'enrouler autour de son doigt. Je l'entendis gémir de plaisir à côté de moi. Je cessai alors ma douce torture et plongeai mes yeux dans les siens. Mais où avais je donc trouver une telle assurance ?

Ses prunelles étaient noircies par le désir qui l'envahissait. Son regard me criait de le faire mien sur cette plage, cette nuit. Incapable de résister plus longtemps à cet appel charnel, je me ruai sur ses lèvres. Au début, ce fut un baiser timide. Ses lèvres bougèrent au rythme des miennes puis je fis glisser ma langue sur sa lèvre inférieure afin de lui quémander l'accès à sa bouche. Il répondit à cette demande en entrouvrant sa bouche et en faisant glisser sa langue sur la mienne. Celles-ci dansèrent un interminable ballet à la fois doux et sauvage. Nous nous séparâmes quelques minutes plus tard, tous deux à bout de souffle.

- Bella ! J'ai espéré ce moment toute la soirée.
- Edward, j'ai tellement lutté pour ne pas faire ce geste.
- Bella…

Il reprit mes lèvres dans un chaste baiser

- Edward … Juste pour cette nuit … Toi et Moi … Fais-moi l'amour

Il n'eut pas besoin de répondre à ma requête avec des mots. Il reprit possession de mes lèvres mais cette fois-ci, dans un baiser sauvage, mêlant le désir et l'impatience. Il parsema mon cou de multiples baisers en descendant toujours plus bas. Lorsque les premières barrières vestimentaires firent leur apparition, il fit glisser ses mains derrière mon dos afin de saisir la fermeture éclair de ma robe. Le bruit du zip était à la fois oppressant et m'apportait pourtant une véritable délivrance. Il remonta ensuite ses mains de chaque côté de mes bras et fis glisser les bretelles de ma robe. Il me fit ensuite m'allonger sur le sable et m'ôta mon vêtement.
Après s'en être débarrassé, il vint s'allonger au dessus de moi sans toutefois faire peser le poids de son corps sur le mien. Il cajola et embrassa chaque centimètre carré de ma peau. Ses gestes étaient aussi doux qu'une plume. Jamais Jacob ne m'avait traitée avec autant de délicatesse. Dans les bras d'Edward, j'avais l'impression de n'être constituée que de cristal. Sa langue laissait une trainée brulante sur ma peau.

- Ta peau est si douce, si soyeuse mon ange.
- Hummm … Edward …

Sa voix rauque encensait tout mon être. Il reprit ensuite mes lèvres dans un baiser fougueux. J'avais moi aussi besoin de sentir son corps contre le mien, de poser mes lèvres sur ses muscles. Je repris donc le dessus et le basculai sur le dos. Je me retrouvai à califourchon sur ses cuisses et entrepris de lui retirer sa veste en jean. Je fis glisser mes doigts vers l'ourlet de son T Shirt. Je remontai ensuite celui-ci en caressant au passage son torse et le fit passer par-dessus sa tête. Je dessinai chacun de ses muscles en commençant par ses pectoraux, pour descendre lentement vers ses abdominaux et terminai ma course sur sa ceinture abdominale qui formait un V parfait. Au contact des mes doigts, je le sentais frémir. Mon regard suivit le tracé de mes doigts et je léchai le contour de mes lèvres en salivant telle une petite fille devant une gourmandise. Ce soir, mon beau, tu es ma gourmandise ! Ne pouvant me retenir plus longtemps, je posai mes lèvres sur sa gorge et repris l'exploration de son torse. Je léchai et embrassai chaque partie de son corps magnifique, obtenant à chaque fois un soupir de sa part. Je passai ma langue sur ses tétons et fut satisfaite d'entendre un grognement étouffé sortir de sa bouche. J'aspirai chacun d'eux entre mes lèvres, alternant succion et mordillement.
Je sentis ensuite les mains de mon amant se poser sur mes hanches pour remonter doucement le long de ma colonne vertébrale. Un courant électrique parcourut mon échine et je sentis une chaleur s'installer dans mon bas ventre. Il atteignit ensuite l'attache de mon soutien gorge et le défit en un tour de main. Il ramena ses mains sur mes épaules afin d'en faire glisser les bretelles. Je me retrouvai à moitié nue devant ses yeux et n'en fut aucunement gênée. Je me sentais belle dans ses bras, je me sentais femme. Profite de ce moment comme si ça devait être le dernier Bella ! Je pouvais voir des étincelles dans son regard. Il caressa ensuite chacun des mes seins avec une infinie délicatesse. Il fit rouler mes tétons entre ses doigts. Prise d'une vague de plaisir, je rejetai ma tête en arrière en gémissant son prénom.

- Hummm … Edward … C'est si bon …
- Abandonne-toi au plaisir, mon ange.

Il se releva ensuite en position assise et remplaça la caresse de ses doigts par celle de ses lèvres sur chacun des mes mamelons. Il les cajola en les suçant et en faisant des cercles autour avec sa langue. Le plaisir que je ressentais à cet instant était indescriptible. Je m'abandonnai dans les méandres du plaisir.

POV Edward :

Je ne parvenais pas à détacher mes yeux de cette magnifique créature. Lorsque Bella m'avait demandé de lui faire l'amour, j'avais d'abord cru à un mirage. Sa peau était si veloutée sous mes mains, si douce. Chacun de ses gémissements de plaisir m'envoyait directement une décharge dans mon bas ventre. Mon sexe était tendu à bloc dans mon jean et ne demandait qu'une chose : la liberté. Comme si elle avait pu lire dans mon esprit, elle se détacha de mon emprise et me rebascula sur le dos. Elle entreprit ensuite une longue lignée de baisers le long de mon torse. Lorsqu'elle arriva à la boucle de mon jean, je ne pus retenir un grognement. Je la sentis sourire contre ma peau. Elle défit le bouton de mon jean et dé-zippa la fermeture éclair. Elle allait bien trop lentement à mon goût et cette fois je grognai de frustration.

- Serait-on impatient, sexy boy ?
- Tu ne perds rien pour attendre.

Elle rit de ma remarque et je m'aperçus que son sourire était la plus belle chose qu'il m'ait été donné de voir. Elle abaissa mon jean sur mes hanches et je levai les fesses afin de lui faciliter la tâche. Une fois fait, elle déposa ses lèvres aux abords de l'élastique de mon boxer et parsema mon pénis de baisers par-dessus le tissu. Elle passa ensuite ses doigts sous l'élastique et abaissa mon boxer libérant ainsi mon sexe tendu. Elle regarda mon pénis avec une lueur de gourmandise dans le regard. Elle passa le bout de sa langue rose sur sa lèvre inférieure et ce simple geste me rendit encore plus dur.

Elle posa ensuite ses lèvres sur mon gland et gratifia toute ma longueur de multiples baisers. Elle joignit ensuite sa langue à la caresse et je basculai ma tête en arrière en mordant l'intérieur de mes joues.

- Putain Bella, c'est tellement bon …

Elle me prit ensuite entièrement en bouche et commença de longs mouvements de va et vient. Elle aspira mon gland et lécha les gouttes de mon liquide séminal. Je sentais que je ne pourrais pas me retenir plus longtemps et lui agrippai les cheveux afin de la faire remonter vers mon visage. Elle fondit aussitôt sur mes lèvres. Le feu qui me consumait de l'intérieur s'embrasa de nouveau et je la renversai à mon tour sur le dos. Nous échangeâmes des baisers passionnés qui nous laissaient tous deux à bout de souffle. Je répétai ensuite le même geste qu'elle avait effectué quelques minutes auparavant sur moi. Je passai mes doigts de chaque côté de l'élastique de sa culotte et la fis glisser très lentement le long de ses cuisses, sur ses genoux pour finir à ses pieds. Je lui ôtai le vêtement et l'envoya balader avec le reste de nos vêtements.

Ce fut à son tour de soupirer d'impatience face à la lenteur de mon geste. Je décidai donc de reprendre les mêmes termes qu'elle pour la taquiner.

- Serait-on impatiente mon ange ?

Elle ne me répondit pas mais me gratifia d'un sourire angélique. Ne pouvant résister plus longtemps à l'appel de sa féminité, je passai mes doigts le long de sa fente déjà bien humide pour moi.

- Hummm … Bella … Tu es déjà toute mouillée … Prête pour moi !
- Hummm … Edward …

Entendre mon prénom dans sa bouche me rendait fou de désir pour cette femme. N'y tenant plus, je posai mes lèvres sur son sexe et donnai un coup de langue. Ma caresse était rythmée par le son de ses gémissements. J'entrepris de glisser un doigt à l'intérieur d'elle lorsque je perçus sa respiration saccadée. Il ne lui en fallut pas plus pour cambrer le dos. J'ajoutai alors un deuxième doigt et fis de langoureux mouvement de va et vient. Je ne tardai pas à trouver sa terminaison nerveuse avec mes lèvres. Je suçai, léchai et mordillai son clitoris tout en continuant le mouvement de mes doigts en elle.

Sa respiration se fit ensuite de plus en plus désordonnée et son corps tout en entier fut pris de spasmes. Je sentis les parois de sa féminité se contracter sous mes doigts.

- Ho Oui … Edward … Ouiiiiiiiiii …

Je venais de donner à ma douce son premier orgasme de la nuit. L'entendre gémir mon prénom me donna une envie folle de la marquer comme mienne, ne serait-ce que pour une nuit. Sans réfléchir, je cédai à ma pulsion et je plaquai ma bouche contre la tendre chair de sa cuisse, près de son sexe. Toujours bouleversée par son orgasme, Bella ne sentit pas la succion que j'exerçai. Lorsque qu'elle s'en rendit compte, il était trop tard. Une jolie marque violette ornait une partie de son corps des plus intimes et je souris bêtement.

- Pourquoi as-tu fait cela Edward ?

Son visage exprimait une certaine inquiétude. Je remontai doucement en direction de ses lèvres et la couvrait de chastes baisers. Je vins ensuite plaquer ma bouche contre son oreille pour lui murmurer :

- Pour que tu te souviennes que cette nuit tu m'as appartenue.

Ma réponse sembla lui plaire car elle gémi et s'arqua contre moi. Mon sexe n'en pouvait plus et était tendu à l'extrême.

- Fais moi l'amour Edward … J'ai besoin de te sentir en moi !

POV Bella :

Edward venait de me donner l'orgasme le plus extraordinaire de ma vie. Jamais je ne m'étais sentie aussi comblée dans les bras d'un homme. Il m'avait aussi marquée comme sienne et si l'idée m'avait effrayée au début à cause de Jacob, elle me bouleversait maintenant. Je voulais maintenant qu'il me fasse vraiment sienne. Je voulais qu'il me fasse l'amour, j'avais le besoin irrépressible de le sentir en moi, de ne faire plus qu'un avec lui.

- Fais moi l'amour Edward … J'ai besoin de te sentir en moi !

Il prit aussitôt place au dessus de moi et me pénétra d'un seul coup de bassin. Nous gémîmes à l'unisson et il commença une très lente danse à l'intérieur de moi. Mais ce n'était pas assez, j'avais besoin de le sentir plus profondément en moi. J'accompagnai chacun de ses mouvements avec mes hanches.

- Plus fort Edward…

Répondant à ma supplique, il activa la cadence et j'enfonçai mes ongles sur ses épaules. Ce geste le fit grogner de plaisir et il accentua encore ses mouvements. Il fut pris d'une frénésie et me pénétra toujours plus vite et toujours plus fort.

- Hummm … Edward … Oui …
- Oh Bella ! Tu es si belle … C'est trop bon …

Je commençai à sentir mon corps trembler et il ne me fallut que quelques coups de reins supplémentaires pour atteindre mon paroxysme et crier ma jouissance.

- Ouiiiiiiiiii … Oh Ouiiiiiiiiii … Edward

Prise dans la folie de la passion, je plantai mes dents dans son épaule. Il grogna et se déversa quelques secondes après en moi dans un râle de plaisir

- Ouiiiiiiiiii … Putain ….

Il retomba ensuite sur ma poitrine essayant de calmer sa respiration. Nous pouvions entendre la frénésie de nos deux cœurs battre à tout rompre. Nos corps tout en sueur transpiraient la jouissance et le plaisir.
Il se retira ensuite de moi et s'installa à mes côtés tout en me caressant le visage. Mes paupières étaient closes et mon esprit revivait chaque instant. Bientôt il faudrait affronter la réalité. Nous venions tous deux de tromper nos partenaires respectifs. Mais je ne souhaitais pas penser à cela tout de suite. Je voulais encore profiter quelques minutes de son corps d'Apollon. Je nichai donc ma tête au creux de son torse et caressait du bout des doigts ses muscles. Au bout d'un long moment de plénitude, il rompit le silence.

- A quoi penses-tu ?
- A toi et à tout ce que tu m'as fait vivre cette nuit.

J'aurais voulu rester ici à jamais, me laissant bercer par le bruit des vagues s'échouant sur les récifs. Je voulais qu'il connaisse chacune des mes pensées. Je m'écartai et mes yeux se posèrent sur la trace de mes dents sur sa peau. Un sentiment de plénitude m'emplit et un sourire s'étala sur mes lèvres. Edward me regarda perplexe.

- Je t'ai moi aussi laissé une marque.

Il rit doucement et embrassa mon front. Une grande tristesse m'envahit alors et j'enfouis mon visage dans son cou pour cacher mes larmes.

- J'aimerais arrêter le temps et rester ainsi pour le restant de mes jours. J'aimerais tant que nous nous appartenions mutuellement plus d'une nuit…
- Moi aussi mon ange, moi aussi …

Après quelques minutes passées à nous câliner, nous nous rhabillâmes et repartîmes en direction de la boîte. Plus aucun bruit ne se faisait entendre, le club avait surement fermé ses portes à l'heure qu'il était. Connaissant Rose et Alice, j'aurais le droit dés le lendemain à un interrogatoire bien en règle. Il proposa de me raccompagner chez moi. J'acceptai non sans un pincement au cœur.

Nous nous dirigeâmes sur le parking du club où seule une Volvo argentée était garée. En parfait gentleman, il vint m'ouvrir la portière et je m'installai confortablement. Le trajet se fit dans le silence le plus total. Ce n'était pas un silence pesant, nous pensions tous les deux à cette folle et merveilleuse nuit que nous venions de passer. Lorsque nous arrivâmes devant chez moi, je ne pus retenir une larme de couler. Il l'essuya de son pouce et me gratifia d'un chaste baiser sur les lèvres. Aucun mot ne pouvait être prononcé. J'étais promise à un autre homme et je ne pouvais plus faire machine arrière. J'avais fait trop de promesses à Jacob pour me rétracter maintenant.

Je sortis à contrecœur de l'habitacle et regardai le véhicule s'éloigner. Je venais de vivre la plus merveilleuse des nuits avec un homme et devais me marier dans quelques jours avec un autre. La seule anomalie dans ce scénario était que je n'appartiendrais jamais à l'homme qui allait se tenir au bout de l'allée dans trois jours. Mon cœur, mon corps et mon âme lui avaient été volés par un magnifique Adonis. L'avenir me semblait soudain bien compliqué…


1 commentaire:

  1. Si ça t"intéresse, je vends un classeur Twilight rempli de cartes neca, envoie moi un mail si tu veux en savoir + maton-coraline@hotmail.fr

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